Depuis février 2020, la crise sanitaire du COVID-19 secoue le monde entier. De l’Asie à l’Europe en passant par l’Amérique et l’Afrique, aucun continent n’est épargné. Les conséquences de ce virus sur la situation économique mondiale sont saisissantes, et la France ne fait pas exception à la règle. Tous les secteurs d’activité ont été impactés, et il se pose donc la question de savoir quel sera le sort du crédit immobilier en ce qui concerne le domaine de l’immobilier. Il convient d’y apporter des réponses.
Faut-il s’attendre à une remontée des taux à cause du Coronavirus ?
Jusqu’ici, les taux en matière de prêt immobilier étaient particulièrement bas, et motivaient de nombreux investisseurs à se tourner vers la pierre. Aujourd’hui, la crise sanitaire du Coronavirus a quelque peu changé la donne, et a un impact considérable sur la situation économique de l’Hexagone, affectant le secteur de l’immobilier, entre autres. C’est donc à juste titre que les acteurs de ce secteur, se posent des questions sur le sort du crédit immobilier.
En effet, au début de l’année 2020, une légère hausse avait déjà été observée au niveau des taux. Mais avec la pandémie qui sévit, il y a des raisons de croire qu’ils risquent de croitre encore. S’il est possible de recourir à un simulateur de crédit immobilier afin de faire des estimations, il faut dire déjà que, les spécialistes considèrent que l’impact de cette situation sur les taux, dépendra en grande partie de la durée du confinement, et des mesures que prendra la BCE dans le cadre de cette crise.
Il y a fort à parier que si cette période devrait se prolonger, les demandes de crédit immobilier vont certainement chuter sur quelques semaines. Dans une telle configuration, les banques vont probablement maintenir les taux de prêt immobilier bas, pour compenser leur retard, en réaménageant peut-être leurs marges pour donner un coup de pouce au système. Il ne faut pas non plus perdre de vue la hausse des OAT, qui permettent de définir les taux aux particuliers.
Quels impacts les décisions des banques auront sur le crédit immobilier ?
Vu l’impact de la pandémie sur l’économie dans l’Hexagone, les banques vont certainement prendre des mesures qui permettront de stabiliser la situation du crédit immobilier (plus de détails à ce sujet sur Immoz.info). La baisse de leurs taux directeurs par des institutions financières telles que la FED, la BOE et d’autres banques centrales est déjà un signe porteur d’espoir, même si de son côté, la Banque Centrale Européenne n’a pas baissé ses taxations, ces dernières étant déjà basses.
Pour soutenir les banques et l’activité économique, la BCE a déjà pris la décision d’acter des mesures d’injections de liquidités. Ainsi, le système bancaire continuera à fonctionner normalement, et les banques à leur tour seront toujours en mesure d’alimenter les entreprises et les particuliers en crédit immobilier. Dans ces conditions, les chances de voir les taux de prêt immobilier rester bas, sont assez fortes. Ainsi, les emprunteurs peuvent envisager un rachat de crédit à des taxations réduites.
Parallèlement, les banques ne vont certainement pas déroger aux exigences du HSCF, ni de la Banque de France quant à la limitation des taux d’endettement et à la réduction des prêts sur plus de 25 ans. De même, les prêts sans apports personnels connaîtront un ralentissement, tout au moins le temps que la situation de la pandémie ne se tasse. Bien évidemment dans de telles conditions, le temps de traitement des dossiers de demande de crédit immobilier sera sans doute prolongé.
Comment rembourser un crédit sur cette période ?
Dans un contexte où même les banques essayent de ménager leur monture, il va sans dire que pour les bénéficiaires de prêt qui doivent rembourser pendant cette période de crise, il y a de quoi se poser des questions. Entre chômage technique et baisse des revenus, les conditions ne sont clairement pas favorables à un règlement d’échéance dans les normes prévues avant la crise COVID-19. Heureusement, la majorité des contrats de prêt immobilier, intègre une clause de modularité.
En matière de crédit immobilier, la clause de modularité permet une réduction des mensualités de 10% à 30% dans les cas de force majeure (baisse des revenus, accident, mariage, naissance d’un enfant). Elle n’a aucune incidence financière, et ne peut être refusée par la banque. Il va de soi qu’avec la situation actuelle du COVID-19, envisager de moduler ses mensualités est une option qui va à l’avantage de l’emprunteur, qui pourra augmenter ses mensualités une fois la crise passée.
Une autre option envisageable pour régler son prêt malgré la crise, est de demander un report d’échéance. A noter tout de même que tous les contrats de crédit immobilier ne le tolèrent pas, même si certains emprunteurs ont la possibilité de ne pas payer leurs mensualités pendant quelques mois. C’est une option qui a le don de les soulager en ces temps difficiles, et qui leur permettra de recommencer à rembourser leur prêt immobilier.
Dans tous les cas, les personnes en difficulté de paiement en raison de la crise sanitaire du Coronavirus, et qui ne peuvent envisager aucune des deux possibilités précédemment évoquées, peuvent toujours discuter avec leurs banques, et trouver un compromis. En effet, ces dernières n’ont aucun intérêt à ce qu’un emprunteur ne rembourse son crédit immobilier. Désireux de savoir comment négocier ce type de crédit ? Visitez cette page.